Décomposer la statique de la séquence

L'entraînement séparé de tous les éléments détaillés ci-après permet d'en automatiser la plupart, pour ainsi garder la vigilance sur la coordination finale.

Les personnalisations et solutions présentées ci-après ne prétendent pas s'adapter à tous les tireurs. Mais elles montrent que l'amplitude des adaptations est assez importante et qu'il ne faut pas se priver de faire des recherches personnelles.

Objectif général d'une statique isométrique/isotonique

 

Considérer la posture du tireur en deux parties « monobloc » : la partie toujours statique (jambes, buste, bras passif) et la partie mobile : le bras actif mais faisant bloc.

 

Dominer le bouger global du tireur.

  • Rigidifier/tonifier – sans excès – la partie inférieure (jambes et lombaires),
  • Rigidifier/tonifier – sans excès – le bras pistolier.

Dominer le bouger du pistolet et obtenir l'immobilité du guidon dans le cran de mire.

  • Donner de la tension au poignet – en gérant/dominant le serrage de la crosse - ce qui immobilise le guidon avant l'action de l'index,
  • Neutraliser les muscles de la main tenant la crosse, ce qui immobilise le guidon pendant l'action de l'index.

 

Précisions : les erreurs angulaires ne peuvent être éliminées que par l'absolue immobilité du guidon dans le cran de mire. C'est en poursuivant cet objectif que les progrès les plus importants sont possibles. Et donc obtenir un groupement « image » du bouger de l'extrémité du pistolet.

À suivre : La statique du corps