Les liaisons du bras qui (sou)tient le pistolet

Le bras est une mécanique complexe, composé de plusieurs segments articulés, que l'on souhaite faire fonctionner de manière rigide.

Au bout du bras, la main, que l'on doit faire fonctionner d'une manière qui n'est pas celle pour laquelle elle est d'abord conçue.

Il est absolument nécessaire d'obtenir – et de ressentir - une rigidité de l'ensemble bras-avant-bras-poignet-main-pistolet.
Une fois le bras en position de tir, une seule articulation doit rester active : le fléchisseur de l'index.

Une autre, l'articulation de l'épaule doit être stabilisée le mieux que l'on peut.
On y ajoute la tension du poignet et un maximum de neutralité musculaire, principalement de tous les autres doigts de la main qui ne doivent pas accompagner l'action de l'index.

 

Le premier travail est donc d'obtenir un bras complètement neutre, c'est-à-dire avec des articulations, coude et poignet, verrouillées, une main totalement neutralisée (en isométrie-isotonie). Seuls l'épaule, maintenue la plus stable possible sur la zone de visée, et l'index, sont actifs.

Le bouger dépend bien évidemment de l'expérience du tireur et il se réduit naturellement au fur et à mesure de l'entraînement.

Le plus difficile et long à obtenir est d'abord d'avoir un bouger qui n'est dépendant que de l'épaule, puis d'obtenir une grande neutralité de la main qui doit éviter de propager toute vibration au pistolet par des crispations involontaires.

Une attention particulière est à porter au poignet puis au rôle complexe de la main.