Les tendons fléchisseurs des 5 doigts de la main partent de deux muscles fixés sur les os de l'avant-bras. Ils s'amincissent jusqu'à n'être que des tendons qui s'individualisent à peu près au niveau du poignet.
On constate facilement que l'origine commune de ces tendons fait que, naturellement, la flexion d'un doigt entraîne plus ou moins les autres y compris le pouce.
Or, pour déclencher le départ, on demande à la phalange distale de l'index de fléchir sans qu'il n'y ait d'interaction avec les autres doigts, qui sont occupés à maintenir le pistolet en ligne avec le plus d'immobilité possible. Donc de rester en isotonie/isométrie. Ceci n'est pas facilité par l'origine commune des tendons.
Le fameux « coup de doigt » est assez souvent une crispation parasite de la main.
Cette interaction naturelle des doigts fait que l'indépendance de l'index associée à la neutralité musculaire de la main doit résulter d'un apprentissage spécifique.
À suivre : Faciliter le rôle de la main